La Tunisie et l'Arabie Saoudite évaluent la coopération bilatérale
La troisième session du Comité de suivi et de concertation politique entre la Tunisie et l'Arabie Saoudite s’est tenue, ce dimanche, à Riyad en Arabie Saoudite, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, de l'Immigration et des Tunisiens de l'étranger, Nabil Ammar et son homologue saoudien le prince Fayçal bin Farhan bin Abdullah Al Saud.
Selon un communiqué publié par le ministère tunisien des Affaires étrangères, le comité a convenu d'accélérer le rythme des concertations entre les deux pays, d'assurer la régularité et la périodicité des réunions de coordination et d’œuvrer à accélérer le règlement des crises survenus dans certain "pays frères" de manière à servir la sécurité et la stabilité dans la région arabe.
Les travaux de la troisième session ont été en outre, axés sur l'évaluation des relations de coopération, l’examen des moyens de les développer davantage et d'en élargir les domaines, ainsi que sur l'étude de l’évolution de la situation régionale et internationale, et les moyens de se concerter et de coordonner les positions des deux pays sur certaines questions et crises survenues dans la région.
D’après la même source, Ammar a, à cette occasion, mis l’accent sur les relations historiques solides existant entre les deux pays, se félicitant de la position de l’Arabie Saoudite en faveur de la Tunisie et de ses efforts visant à surmonter les défis actuels.
De son côté, le ministre saoudien des Affaires étrangères a souligné les liens de fraternité liant les deux pays exprimant la confiance de son pays dans la capacité des dirigeants tunisiens à surmonter les difficultés.
Il a également réitéré la détermination de l’Arabie Saoudite à renforcer davantage les relations de coopération et de partenariat avec la Tunisie.
Les deux responsables ont exprimé leur satisfaction quant à l'évolution positive enregistrée au niveau des relations bilatérales et ont convenu d’organiser avant la fin de cette année, une réunion de la commission mixte, d'activer les mécanismes de coopération sectoriels et techniques, de manière à contribuer à faire progresser davantage les relations de coopération notamment dans les domaines du commerce et de l'investissement.
Le comité a également relevé la cohésion caractérisant les positions des deux pays sur diverses questions régionales et internationales d'intérêt commun.